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Historique

 

Le Château La Motte de Lignac a de toute époque produit des vins de qualité reconnu. On retrouve plusieurs traces historiques dont celles du conte d'Isle  :"j ai fait rebâtir en entier toutes les servitudes et une maison de paysan derrière le château; j ai fait replanter des arbres fruitiers et autres, car il n'y en avais pas un; j ai renouvelé et augmenté le vignoble, où il peut se récolter, dans les bonnes années, de 60 à 70 tonneaux de bons vins. C' est à peu près le premier crû du canton de Saint Ciers Lalande ".

Quatrième génération de viticulteur à La mothe

 

Depuis 1913, C' est Marcel BAILAN qui  exploite les vignes à La Mothe et  à Damet avec son cousin Mr Davias. Une autre partie des parcelles de la mothe est acheté par Raphaël Lacambra 1925 (oncle de Pierrette Bailan).C'est en 1936 que Marcel et Jeanne achète le château a la veuve Davias. A partir de 1949 C'est Pierre Bailan et Pierrette Castillon (son épouse) qui vont contribuer à racheter ou réaliser des remembrements sur  les parcelles autour de La mothe et sur le côteaux de Lignac. Ils transformeront les plantations de raisin blanc en rouge pour développer leur 1eres côtes de Blaye rouge. Les ventes se font en vrac vers de célèbre négociant bordelais tel que Baron philippe de  Rothschild . En 1986 C'est Michel VALET et martine (née Bailan) qui perdurent l exploitation, Ils démarrent les premières ventes en bouteilles aux particuliers et modernisent l 'exploitation. En 2016 Wilfried VALET reprend l exploitation familiale de 13Ha. Il passe avec succès sa première certification environnementale en 2019 HVE et  le château démarre la culture Biologique dès 2020. Le domaine est aujourd'hui constitué de 21Ha sur 4 cépages:

  • Merlot 84%

  • Cabernet sauvignon 13.5%

  • Cabernet Franc 1.25%

  • Cot/Malbec 1.25%

Notre commercialisation se fait toujours aujourd'hui majoritairement par le négoce bordelais, en cave et  de la  vente direct au particulier. 

Histoire du château

Cette demeure tire son nom de sa position géographique .elle est bâtie sur une ancienne "motte féodale", sur laquelle se trouvait une "ferté",ou maison fortifiée médiévale. Au 18ième siècle elle était encore entourée par des douves et on y pénétrait par un pont levis.

Marie-Caroline de Bourbon, duchesse du Berry, séjourna dans cet ancien château féodal avant d'être emprisonnée sur ordre du roi Louis-Philippe dans la citadelle de Blaye pour avoir fomenté un complot visant à porter sur le trône son fils, le duc de Bordeaux.

En effet le château La Motte est connu depuis de longs siècles. Après avoir appartenu, au XVème siècle, à René De Dreux, il fut cédé  en 1498 à Mathurin De Polignac, puis à Jean-Paul Chevalier. Le domaine passa au XVIII -ème siècle de la famille Chevalier à celle des Donissan de Citran qui le vendirent à Gabriel Regnault de la Mothe. Ce dernier, mort sans postérité, laissa ses biens à son neveu Isle de Beauchêne. Cette famille conserva le domaine jusqu’en 1890. Le chevalier d'Isle Louis François fut l’avant dernier de la famille à vivre à la Motte. Victor de Beauchêne vends a différentes personnes des parcelles (pierre Firmin Arnaud, Mr Meynard, Mme Bernard ,M Bertrand David et  M Davias(oncle de Marcel Bailan) .

 

 

pour les amateurs d'histoire et du comte de l'Isles

A la mémoire de M. Louis François Comte d’Isle décédé au château de la Motte le 19 avril 1870 à l’âge de 87 ans. « Cœur pur et modeste il consacra sa vie à faire le bien – Priez pour lui ». Telle est l’épitaphe que l’on peut déchiffrer sur le monument situé au centre du cimetière d'Eyrans.

La famille d’Isle a vécu au château La Motte. Ce château est situé à la sortie du bourg d’Eyrans en direction de Saint Androny ; au bas du vallon sur la gauche on aperçoit une grande bâtisse dont la construction paraît très ancienne.

Peu d’écrit retrace les actions du Comte d’Isle ; mais c’est surtout son épouse qui, a laissé, dans la mémoire populaire la réputation d’une femme « faisant le bien ». Mme D’Isle, née Anne-Stéphanie de lage de Volude, âme généreuse et très chrétienne, s’est émue de l’abandon des enfants, des pauvres, des malades et de la détresse physique et morale des jeunes filles. Ainsi elle conçoit le projet de porter secours matériel et spirituel à ces pauvres êtres. Mme D’Isles alors fait l’acquisition de deux maisons situées à proximité de la Motte et y enseigne le catéchisme. Puis elle restaure, à l’Hôpital, la chapelle de Notre-Dame-de-l’Humilité, détruite pendant la révolution et tout en soignant les pauvres elle crée un orphelinat pour les jeunes filles qu’elle recueille.

NAZAIRE FAIVRE dans son livre « Une femme forte mère SAINT-JOSEPH » publié en 1949 énonce tous ses agissements en faveur des œuvres charitables.

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